Partitionner et formater sous Linux
But de ce document
Ce document me sert de mémo pour partitionner et formater des partitions sous Linux.
Partitionner
Avant de partitionner, il est important de connaître la configuration de ses partitions. La commande « fdisk -l » permet de lister les partitions d’un disque :
# fdisk -l /dev/hdXx
En ligne de commande :
# fdisk /dev/hdXx
ou encore
# cfdisk /dev/hdXx
ou encore
# parted
Partitionner en mode graphique
Pour manipuler des partitions, l’outil propriétaire (et payant) le plus connu est certainement « Partition Magic ». Mais sous Linux, il existe des logiciels libres disponibles en Live CD qui sont capables de faire la même chose :
ATTENTION :
Récupérer une table des partitions effacée avec TestDisk
TestDisk permet de détecter la structure des partitions d’un disque même quand la table des partitions est effacée. il peut ensuite récrire cette table à partir de ce qu’il a détecté.
Pour plus d’infos :
Table des partitions détruite ou corrompue
Si vous ne pouvez pas corriger vos problèmes de démarrage, et que les commandes ’cfdisk’ et ’fdisk’ vous disent qu’il n’y a pas de table de partitions à lire sur votre disque dur, il est possible que cette table ait été corrompue.
Si cette maudite table n’est pas sur le disque dur qui contient votre installation Linux, installez l’utilitaire de récupération de la table des partitions « gpart » et lancez-le sur le disque qui contient l’enregistrement de démarrage défectueux :
# gpart /dev/device
où « device » est le nom global du disque (e.g. hda ou sda). Il s’agit simplement de savoir si ’gpart’ peut trouver des partitions (habituellement il trouve). Ce test peut prendre du temps et prendre beaucoup de ressources système. Si ce que ’gpart’ a trouvé vous semble possible, demandez lui de l’écrire sur le secteur de démarrage (boot record) :
# gpart -W /dev/device
N’éteignez pas votre ordinateur et n’arrêtez pas le programme tant qu’il n’a pas fini d’écrire la table. ’gpart’ peut certaines fois paraître bloqué, mais il ne n’est pas. Attendez, simplement. Lorsqu’il a fini, redémarrez la machine.
Formater - Créer un système de fichiers ext2 ou ext3
Créer un système de fichiers en ext2 sur hda1
# mke2fs /dev/hda1
Créer un système de fichiers en ext3 sur hda1
# mke2fs -j /dev/hda1
Le paramètre « -c » permet de vérifier les secteurs avant de formater :
# mke2fs -j -c /dev/hda1
Pour plus d’infos : man mke2fs
Il existe deux autres commandes plus faciles à retenir :
# mkfs.ext2 /dev/hda1
et :
# mkfs.ext3 /dev/hda1
Remarque : En fait, les commandes : mke2fs, mkfs.ext2 et mkfs.ext3 sont les mêmes reliées par un lien dur. La différence entre ext2 et ext3 se fait avec le nom (comme paramètre virtuel, c’est comme gzip et gunzip qui sont les mêmes et ou c’est le nom d’appel qui fait la différence de comportement). La commande « ls » permet de s’en rendre compte :
$ ls -l /sbin/mke2fs
-rwxr-xr-x 3 root root 30712 2006-01-07 03:48 /sbin/mke2fs
$ ls -l /sbin/mkfs.ext*
-rwxr-xr-x 3 root root 30712 2006-01-07 03:48 /sbin/mkfs.ext2
-rwxr-xr-x 3 root root 30712 2006-01-07 03:48 /sbin/mkfs.ext3
Le « 3 » entre « -x » et « root » signifie que ces trois fichiers ne sont qu’un seul relié par un lien dur.
Formater - Créer un système de fichier vfat (ms-dos)
Les commandes « mkdosfs » ou « mkfs.msdos » permettent de formater au format « fat » (ms-dos), mais il conseillé de le faire sous Windows car il peut arriver qu’une clé usb formatée sous Linux en « fat » ne soit pas reconnue sous Windows.
Créer une partition de swap :
# mkswap /dev/hda2
Historique des modifications
Version | Date | Commentaire |
---|---|---|
0.1 | 04/09/06 | Création par Tony GALMICHE |
0.3 | 21/01/07 | Mise en ligne |